Actualité du lun, 20/04/2015 - 11:01
Catégories : Akata

Après Daisy, lycéennes à Fukushima et Les Pommes Miracles, l'histoire vraie d'un paysan en quête du naturel, c'est avec beaucoup de plaisir que nous vous dévoilons notre prochain titre humanitaire ! Je reviendrai vous voir est un oneshot qui raconte l'histoire vraie de Nobumi, un auteur jeunesse de livres illustrés pour les enfants qui, après la triple catastrophe du 11 mars 2011 et suite à un choc artistique, est parti au nord est du Japon pour aider à reconstruire la zone sinistrée ! Une œuvre aussi humaine que troublante, qui questionnera les lecteurs jusqu'au plus profond d'eux-mêmes, et qui soulève des questions sur le rôle des artistes dans les sociétés modernes, mais qui montre aussi comment réagit un peuple face à une catastrophe nationale… Sans conteste, voilà l'un des évènements éditorial de l'année !

Nobumi est un jeune père de famille. Il est surtout auteur de livres illustrés destinés aux enfants. À l'instar de nombreux japonais, il sera, le 11 mars 2011, choqué à vie par la triple catastrophe qui s'abat sur son pays. Un peu naïf, et le cœur empli d'espoir, il décide alors d'envoyer gratuitement plusieurs milliers d'ouvrages jeunesse (dont les siens) pour distraire les enfants de la zone sinistrée. Mais quand il annoncera son don sur son blog, les réactions des internautes seront pour le moins… violentes ! Choqué et meurtri jusqu'au plus profond de son âme, Nobumi va alors vivre une véritable crise artistique, dont une seule issue sera possible : laissant pour plusieurs jours sa vie confortable de tokyoïte, il part en tant que bénévole volontaire, pour aider à la reconstruction de la zone sinistrée du nord est du Japon. Il y découvrira un paysage encore pire que tout ce qu'il avait pu imaginer… Suivez son émouvante histoire vraie, mise en dessins sous la plume des meilleurs mangakas japonais !

À noter la participation à cet ouvrage de très nombreux auteurs japonais, parmi lesquels : Hiro Mashima (Fairy Tail), Ken Akamatsu (Negima), Makoto Raiku (Animal Kingdom), Miki Yoshikawa (Yamada-kun and the seven witches), Mitsuro Kubo (Shinjuku Fever), Koji Seo (Suzuka)… Cet ouvrage s'achève d'ailleurs sur une interview croisée entre Nobumi et George Morikawa, ainsi que par des commentaires des différents mangakas qui ont contribué à cette oeuvre unique.

Rendez-vous fin mai, pour découvrir ce oneshot évènement !

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Commentaires

Ippo le 21 04 2015 13:32

Ah, ça promet d'être exellent ! Hâte de le lire. Sinon je pourrai avoir plus de précisions sur la participation des autres auteurs japonais. J'aimerai bien savoir ce qu'ils ont fait. :)

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SHKareshi le 21 04 2015 13:49

Plusieurs auteurs sont partis, ensemble, faire du "volontariat" dans la zone sinistrée : séances de dédicaces, rencontre avec le public pour les réconforter… Ce genre de choses. George Morikawa a demandé à ces auteurs de participer, en leur confiant le soin de dessiner certains personnages du manga, notamment les "locaux"' que va rencontrer le héros. Cela fait comme un contraste, entre le dessin de l'auteur (qui dessine le héros) et ces êtres humains marqués par ce qu'ils ont vécu, mais qui transmettent de forts messages. Tous ces auteurs ont dessiné ces personnages, évidemment, sans toucher un seul centime. Ce n'est que sur quelques pages (par auteur qui intervient), mais le contraste est parfois saisissant, d'autre fois surprenant… Ca met en tout cas bien en avant cette "rencontre" entre le héros qui vient de Tokyo, et la population locale. Et puis, c'est en tout cas une belle "énergie collaborative" qui se dégage de tout ça.

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Lilianneterre le 23 04 2015 23:30

oui, peut-être, mais la "classe dirigeante" ou plutôt caste technobureaucratique est comme partout pro-industriel, pro-productivisme, etc. et pro-nucléaire ; et la mafia nucléaire - nom donné par certaines personnes trop gentils - à le "bras long"!!
Et, vous ne craignez pas de lasser, un lectorat français/de prendre des risques pour rien ? Car, en France, le mot écologie ne semble pas faire parti du vocabulaire et encore moins des préoccupations des gens (sic)

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